Le 24 juin 2014, l’EFRAG a publié le feedback statement des activités d'"outreach" menées avec les préparateurs sur la revue post application d’IFRS 3 « Regroupements d’entreprises ».

Pour répondre à la demande d’information de l’IASB sur la revue post application d’IFRS 3  « Regroupements d’entreprises », l’EFRAG en partenariat avec certains normalisateurs nationaux européens, a tenu ou a participé à plusieurs activités d'"outreach" avec des préparateurs d’états financiers, dans le but d’identifier les difficultés de mise en œuvre et de comprendre les impacts globaux d’IFRS 3 et des autres normes concernées.

En résumé, les retours reçus montrent que beaucoup de préparateurs estiment que, du point de vue avantage – coût, IFRS 3 et les autres normes concernées n’ont pas fonctionné comme prévu au regard de tous les problèmes qu’elles devaient résoudre. Même s'ils ont reconnu en général les mérites conceptuels du modèle de comptabilisation des acquisitions en IFRS, la plupart des préparateurs ont exprimé des préoccupations sur le niveau de l’effort demandé et les coûts en résultant pour répondre à ces exigences.

Les principaux sujets identifiés en pratique sont notamment les suivants :

• La définition d’une entreprise au sens d’IFRS 3 est trop large et manque de guidance sur ce qui ne devrait pas être considéré comme une entreprise.
• La détermination de la juste valeur de certains actifs et passifs (notamment, la contrepartie éventuelle, les prêts et les créances, les relations pré-existantes, les intérêts détenus précédemment et maintenus, et les contreparties dans les opérations portant sur les capitaux propres) est trop complexe et subjective.
• Identifier les actifs incorporels est en général hautement complexe et subjectif.
• Les opinions sont partagées sur le traitement comptable le plus approprié du goodwill ; mais le test de dépréciation est considéré avant tout comme étant très difficile à réaliser.

Pour télécharger le feedback statement  (en anglais)

Pour se connecter au   site internet   de l’EFRAG