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Discours de Hans Hoogervoorst, Président de l’IASB, intitulé « Bâtir une Union des marchés financiers crédible »


Le 1er décembre 2014, la Fondation IFRS a publié le discours de Hans Hoogervoorst, Président de l’IASB, intitulé « Bâtir une Union des marchés financiers crédible » et prononcé à Bruxelles devant le Comité pour les affaires économiques et monétaires du Parlement européen.

Hans Hoogervoorst a exposé pourquoi la réussite du projet d’union des marchés financiers en Europe dépend largement de sa capacité à attirer les capitaux mondiaux et pourquoi des normes financières acceptées mondialement constituent un élément essentiel pour atteindre cet objectif.

Les normes comptables constituent en effet une part essentielle de l’infrastructure réglementaire des marchés financiers. Une information fiable est indispensable pour instaurer la confiance dans les économies de marché. Le travail de l'IASB est d’intérêt général : contribuer à maintenir des marchés intègres.

Hans Hoogervoorst a aussi évoqué l’adoption des normes IFRS dans le monde et en Europe :

114 pays ont adopté intégralement les IFRS, tandis que 12 autres autorisent leur utilisation. Toute l’Europe, toute l’Amérique latine, le Canada et la plupart des pays asiatiques utilisent les IFRS.

La diffusion des IFRS à travers le monde procure un énorme avantage aux investisseurs européens, tout comme aux fonds de pension. Ils ont besoin d’investir dans des marchés émergents dynamiques pour générer de bons retours pour leurs pensionnaires. Grâce aux IFRS, ils peuvent maintenant comprendre l’information financière de sociétés coréennes, brésiliennes et africaines. La diffusion des IFRS a diminué le coût du capital et a réduit les coûts comptables des filiales étrangères.

Une large majorité des 114 pays ayant adopté les IFRS l’ont fait sans aucune adaptation locale. Le fait qu’ils aient résisté à la tentation de retoucher les IFRS, ne signifie pas qu’ils approuvent tout ce que fait l’IASB. Mais tout le monde réalise que si un pays commence à faire ses propres adaptations, les avantages d’un ensemble unique de normes mondiales se volatiliseront.

L’Europe aussi a adopté toutes les normes de l’IASB, sauf une. Cela ne signifie pas que l’UE a renoncé à sa souveraineté en matière de normes comptables. L’Europe n’accepte pas aveuglément les normes de l’IASB. En effet, de toutes les juridictions, l’Europe a de loin la procédure d’adoption la plus élaborée.

L’IASB sait que s’il ne prend pas en compte sérieusement les apports de l’Europe dans sa normalisation, il y aura un risque sur le processus d’adoption. Si bien que le comité peut être assuré que l’IASB ne prend pas l’Europe pour acquise à sa cause, au contraire. Parallèlement, l’IASB espère que l’Europe comprend qu’en tant qu’organisation mondiale, l’IASB ne peut pas être vu comme à l’écoute de l’Europe uniquement. L’IASB doit aussi être à l’écoute des parties intéressées non-européennes. 

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