Le 12 décembre 2016, la Fondation IFRS a publié le discours de Hans Hoogervorst prononcé à Paris à l'occasion des sixièmes états généraux de la recherche comptable, organisés par l’ANC.

Dans ce discours introductif, intitulé « reporting de la performance et stabilité », Hans Hoogervorst a abordé deux sujets (présentés ultérieurement au cours de la journée) et issus selon lui de la tradition comptable française :

• Le cartésianisme, avec le PCG qui décrit précisément comment les préparateurs doivent formater leurs états financiers :  même si les normes IFRS ne deviendront jamais aussi détaillées que le PCG, Hans Hoogervorst a estimé que l’IASB pourrait s’inspirer du travail des Français pour structurer davantage les états financiers.

• La relation problématique avec la juste valeur, selon laquelle la comptabilité à la juste valeur traduit la croyance dans l’efficience des marchés et mène à une volatilité liée au fonctionnement du marché qui décourage l’investissement à long terme. Hans Hoogervorst a insisté sur le fait que l’IASB est pragmatique, et non intégriste en ce qui concerne le marché : la majorité des normes comptables de l’IASB sont basées sur le coût, et dans le cadre conceptuel, il est clair que la comptabilité à la juste valeur n’est pas considérée comme le mode de comptabilité par défaut. Il a cependant affirmé que la comptabilité basée sur le coût n’est pas appropriée pour traduire la performance des investissements portant sur des placements à long terme : l’investissement à long terme ne sera pas encouragé par une stabilité artificielle dans les chiffres ; il est mieux servi par la transparence sur laquelle le public peut se reposer.

Pour se connecter au site internet de la Fondation IFRS