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Discours de Ian Mackintosh, Vice-président de l’IASB : « L'importance et les défis de la normalisation pour une finance mondiale » - 7 mai 2014


Le 7 mai 2014, la Fondation IFRS a publié le discours prononcé devant la Manchester Business School par M. Ian Mackintosh, vice-président de l’IASB, intitulé « L'importance et les défis de la normalisation pour une finance mondiale ».

Après avoir mis en évidence l’importance de la normalisation mondiale de l’information financière, il explicite les raisons pour lesquelles cette normalisation soulève des difficultés.

L’importance de la normalisation mondiale de l’information financière

Les marchés de capitaux sont aujourd’hui mondiaux. Or, une économie mondiale requiert des normes acceptées au plan international. Des progrès remarquables ont déjà été effectués pour des normes comptables mondiales (à ce jour, plus de 100 pays exigent l’utilisation des IFRS pour toutes les sociétés ou le plus souvent pour les sociétés cotées).

Les défis de la normalisation comptable mondiale

Il s'agit d'un travail difficile pour toutes les parties concernées. Ceci tient à trois raisons : les trois « S ».

Premier « S » - Souveraineté dans l’élaboration des normes comptables :

Beaucoup de pays, mais pas tous, ont mis en place des mécanismes d’adoption, agissant comme un "disjoncteur" ("circuit-breaker") de souveraineté pour éviter que les IFRS mises au point par l’IASB soient retranscrites automatiquement dans leur loi nationale. L’IASB a également beaucoup investi dans des programmes sophistiqués d’activités extérieures (outreach), pour faire en sorte que les opinions de toutes les parties prenantes à travers le monde soient entendues au cours de son processus de normalisation.

Deuxième « S » - Structure :

La deuxième raison tient à la structure inhabituelle de l’IASB. C’est un organisme du secteur privé indépendant, qui agit dans l’intérêt public et dont les normes sont retranscrites dans les lois de plus de cent pays.

Troisième « S » - Normalisation :

Toute forme de mondialisation peut être sujet à controverse. Le débat sur la décision prise en 2010 de supprimer le terme « prudence » du cadre conceptuel est un exemple de la façon dont l’IASB a dû concilier les intérêts locaux avec sa mission mondiale. 

Pour se connecter  au site internet   de l'IASB

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