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Discours de M. Prada, président de la Fondation IFRS, au forum Eurofi
Le 9 septembre 2015, la Fondation IFRS a publié le discours de Michel Prada, président de la fondation, prononcé lors du forum financier Eurofi.
L’Eurofi est un think tank européen, présidé par Jacques de Larosière, dédié à la régulation et la supervision financières ainsi qu’une plateforme d’échanges reconnue entre les entreprises de services financiers, l’UE et les autorités publiques internationales.
Ce discours, prononcé lors de l’ouverture de la conférence dédiée aux défis comptables dans le cadre de l’agenda à long terme de l’UE, était intitulé « les facteurs de succès des normes mondiales ».
1. Un objectif clair et soutenu
Les IFRS contribuent à l’efficience économique en aidant les investisseurs à identifier les opportunités et les risques à travers le monde, ce qui engendre une meilleure allocation du capital. Pour les entreprises, l’utilisation d’un seul langage comptable fiable diminue le coût du capital et réduit le coût des reportings.
2. Les normes mondiales doivent être largement utilisées et appliquées de façon homogène
116 pays exigent actuellement l’utilisation des IFRS pour toutes ou presque toutes leurs sociétés cotées. En d’autres mots, plus de 80% des 140 pays étudiés par la Fondation ont maintenant achevé leur transition aux IFRS. De plus, les adaptations locales sont rares, et la plupart des pays ont adopté les IFRS complètes sans modification.
La plupart des pays restants qui n’exigent pas les IFRS, autorisent déjà leur utilisation sur une base volontaire. Au Japon, par exemple, plus de 90 sociétés utilisent les IFRS ou ont annoncé officiellement le projet de les adopter.
Le gouvernement indien a aussi commencé son propre programme de convergence avec les IFRS.
En Chine, les normes comptables sont maintenant étroitement alignées sur les IFRS.
Aux Etats-Unis, il y a eu moins d’avancées qu'on aurait pu l'espérer. Il est donc important de poursuivre la coopération avec la SEC et le normalisateur américain, le FASB.
Ainsi, la carte mondiale des IFRS n’est pas encore terminée, mais elle est bien avancée.
3. Les normes mondiales doivent procurer des avantages
En début d’année, la Commission européenne a publié les conclusions d’une étude approfondie sur l’expérience européenne en matière d'IFRS. Plus de 90% des répondants à la consultation ont eu une attitude positive vis à vis des IFRS. De plus, la Commission européenne a conclu que les IFRS avaient accru la qualité et la cohérence de l’information financière, et avaient procuré des avantages aux sociétés et aux investisseurs. C’est un rapport très important, car il montre clairement que les IFRS sont une bonne chose pour l’Europe, pour les sociétés européennes et pour les investisseurs européens.
Ces conclusions sont largement cohérentes avec des études similaires menées en Australie, au Canada et en Corée.
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