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Le Président de l’IASB s’adresse à l’AICPA
Le 5 octobre 2011, le Président de l’IASB, Hans Hoogervorst, s’est adressé à l’AICPA (American Institute of Certified Public Accountants) lors d’une conférence de la Fondation IFRS organisée à Boston, U.S.A.
Il a exposé l’importance d’un seul référentiel comptable mondial et discuté de la décision imminente que doit prendre la Commission des valeurs mobilières américaines (SEC) quant à l’utilisation des IFRS aux Etats-Unis.
Prise en considération des IFRS par la SEC
Concernant la perte de souveraineté, argument évoqué à l’encontre de l’adoption américaine des IFRS, il souligne que le FASB (Financial accounting standards board) et la SEC continueront d’avoir une responsabilité ultime des normes comptables peu importe si les Etats-Unis vont vers les IFRS ou non ; la base de connaissance du FASB ayant trop de valeur pour que l’IASB l’exclut. En plus du rôle du FASB, les Etats-Unis ont, et continueront d’avoir, une forte influence à l’IASB ; 4 des 15 membres du board sont Américains et ils jouent assurément un rôle majeur.
La souveraineté américaine sera également protégée par le souhait de la SEC d’adopter un mécanisme d’homologation similaire à ceux utilisés ailleurs dans le monde, dit-il ; tel mécanisme constituant un important « disjoncteur » si l’IASB produit une norme présentant des problèmes fondamentaux pour les Etats-Unis. La procédure d’homologation assurerait également que le FASB continue de jouer un rôle important. Il est essentiel que l’IASB et le FASB, en coopération avec d’autres normalisateurs comptables, continuent de travailler en étroite collaboration une fois le projet de convergence finalisé.
En conclusion, il ajoute qu’il est difficile d’imaginer qu’après une décennie d’investissement dans la convergence, une décision négative puisse s’ensuivre, ou que les Etats-Unis choisissent volontairement d’écarter une direction internationale, pour quelque chose d’aussi fondamental que le reporting financier. L’alternative qui pourrait en découler n’est pas non plus claire. Les IFRS continueront d’évoluer. Un engagement des US à maintenir les niveaux actuels de convergence avec les IFRS demanderait que le FASB passe la majeure partie de son temps à éliminer les différences. Si les US choisissent de ne mas maintenir une convergence, cela mènera à divergence. Cela n’est certainement pas ce que les politiciens ont besoin dans la crise financière actuelle, indique-t-il. Pour ces raisons, il exprime son optimisme pour une décision positive par la SEC concernant les IFRS.
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